Répondre aux besoins complexes est une priorité pour nous et nos principaux partenaires systémiques, y compris le Consortium des organismes responsables du soutien en santé mentale chez les enfants et les jeunes (SMEJ).
Certains enfants ou jeunes sont aux prises avec des problèmes de santé mentale importants, multiples, rares ou persistants qui peuvent avoir une incidence sur leur capacité à fonctionner à la maison, à l’école et au sein de la communauté. D’autres éprouvent différents problèmes ou difficultés, comme des déficiences sur le plan du développement ou des problèmes de toxicomanie, qui ont une incidence sur les services dont ils ont besoin. Le statut socioéconomique de la famille et l’implication dans les secteurs de la protection de l’enfance et de la justice pour la jeunesse peuvent également accroître la complexité de la situation que vit un.e jeune.
Ces problèmes exigent souvent le recours à des services intensifs ou à des interventions plus globales ou soutenues. Il y a toujours eu un besoin de données probantes et de services axés sur ces questions complexes. En effet, les familles ont de la difficulté à trouver des soins de premier choix à prodiguer à leurs jeunes aux besoins plus importants. La situation est encore plus critique maintenant, car le nombre d’enfants et de jeunes ayant des besoins complexes a augmenté tout au long de la pandémie, et leurs besoins se sont intensifiés.
Grâce à notre participation au Comité directeur, nous fournissons des données probantes ainsi que de l’aide à la mise en œuvre et à l’évaluation de l’initiative de formation provinciale. Cette initiative est dirigée par le Consortium des organismes responsables du soutien en SMEJ, qui s’efforce d’élargir la gamme d’options de traitement intensif offertes dans l’ensemble de l’Ontario en dotant un plus grand nombre de prestataires de services directs des connaissances et des compétences nécessaires pour répondre à des besoins complexes par les moyens suivants : formation, supervision clinique et communauté de pratique.
Rapport sur le traitement en milieu fermé |
Les enfants et les jeunes atteints de troubles de santé mentale qui les ont amenés à tenter de se faire du mal ou de faire du mal aux autres pourraient avoir besoin d’être traité.e.s en milieu fermé. La loi régit les programmes de traitement en milieu fermé de la province, mais les programmes varient. En 2021, nous avons été mobilisés par le ministère de la Santé pour formuler des recommandations afin d’orienter l’élaboration d’un cadre commun pour les programmes de traitement en milieu fermé pour les enfants et les jeunes en Ontario. Ce rapport résume les données probantes tirées d’un examen systémique axé sur les programmes de traitement en milieu fermé pour les enfants et les jeunes au Canada et ailleurs et explore les données probantes sur la façon de favoriser les meilleurs résultats possibles pour les enfants et les jeunes. Il donne un aperçu de ce en quoi consistent les traitements en milieu fermé, à qui ils s’adressent, pourquoi ils sont offerts, quels services ils comprennent, combien de temps ils durent, comment les client.e.s obtiennent leur congé, qui d’autre est concerné et quels sont les résultats en général. |
Incidences des troubles d’apprentissage non diagnostiqués sur la santé mentale des enfants et des jeunes |
Près de 25 % des jeunes Canadien.ne.s avec incapacité ont à la fois une incapacité liée à la santé mentale et une incapacité liée à l’apprentissage. Le lien entre les troubles d’apprentissage et les problèmes de santé mentale est bien documenté, mais que révèlent les données probantes sur les incidences sur la santé mentale des enfants et des jeunes qui ont des troubles d’apprentissage non diagnostiqués? Comment un diagnostic, ou son absence, influe-t-il sur la perception de soi, les perceptions des éducateur.trice.s et des prestataires de services, ainsi que l’efficacité des services? Le présent document aborde ces questions et bien d’autres. |
Itinérance et santé mentale chez les jeunes |
Les trois quarts des jeunes sans-abri au Canada sont en état de détresse psychologique élevée. La pandémie a interrompu de nombreux services pour ces jeunes et a fait augmenter la demande de services de santé mentale dans l’ensemble. Dans cette optique, nous voulions avoir une meilleure idée des problèmes de santé mentale auxquels font face les jeunes sans-abri, soit ceux et celles qui sont les plus à risque de problèmes de santé mentale et de toxicomanie, et des types d’interventions qui peuvent aider. Le présent document compile des données probantes issues de documents publiés entre 2016 et 2021. |