Nous travaillons au renforcement des capacités et à la satisfaction des besoins en matière de connaissances de notre secteur afin d’offrir des soins exhaustifs et collaboratifs liés à la santé mentale, à l’usage de substances et aux dépendances pour les enfants, les jeunes et les familles de l’Ontario.
Beaucoup d’enfants et de jeunes qui ont des dépendances ou des difficultés liées à l'usage de substances sont également aux prises avec des troubles de santé mentale. Ce n’est pas seulement que ces défis coexistent. Les dépendances et l’usage de substances peuvent avoir une incidence sur la santé mentale, et vice versa, ce qui entraîne souvent des besoins de soins plus complexes. Cette situation est d’autant plus compliquée par le défi que représente l’accès à différents services répartis entre plusieurs prestataires qui ont chacun leurs propres points d’accès, processus de triage et listes d’attente.
Les familles ontariennes ont besoin de programmes de haute qualité qui conjuguent le traitement des problèmes de santé mentale et de ceux liés à l’usage de substances tout en misant sur la réduction des méfaits, et l’augmentation de nombre d’options pour soutenir les enfants et jeunes avec dépendances comportementales.
Qu’est-ce que la réduction des méfaits? |
La réduction des méfaits est une approche qui vise à diminuer les méfaits physiques, émotionnels, sociaux et économiques des dépendances et de la consommation problématique de substances pour les personnes, les familles et les collectivités. Elle vise à réduire la stigmatisation dans le but d’améliorer le bien-être personnel et l’estime de soi. Les stigmates limitent souvent l’accès à l’éducation et aux perspectives d’emploi, au logement, aux soins de santé, ainsi qu’à d’autres services, et donnent lieu à des soins de moindre qualité.
La réduction des méfaits est une approche fondée sur des données probantes et axée sur la personne qui reconnaît que certaines personnes peuvent ne pas vouloir, ne pas être prêtes ou ne pas être en mesure d’arrêter complètement des activités qui peuvent être nuisibles. |
Que sont les dépendances comportementales? |
Les dépendances comportementales sont des habitudes et des activités qui sont devenues excessives ou obligatoires, au point de causer des déficiences fonctionnelles au travail, à l’école ou dans les relations sociales. Celles-ci peuvent comprendre le jeu, les troubles de l’alimentation, le fait de regarder la télévision ou de jouer à des jeux vidéo de façon compulsive, la dépendance sexuelle et plus encore. Les dépendances comportementales ne mettent pas en jeu des drogues ou des produits intoxicants. Par contre, ils ont une incidence sur le « système de récompense » du cerveau par l’entremise des processus biochimiques du corps. C’est-à-dire que les personnes qui ont des dépendances comportementales sont dépendantes au sentiment qu’elles ressentent lorsqu’ils ou elles adoptent des comportements particuliers. |
En 2023, après de nombreux mois de consultation avec les dirigeant.e.s d’organismes, les prestataires de services, les jeunes et les familles, nous avons publié un rapport qui décrit les priorités, les forces, les défis et les besoins de notre secteur en matière de consommation de substances et de dépendances. Nous avons constaté que les préoccupations de premier ordre sont la consommation de cannabis et la consommation problématique de technologies chez les jeunes. Le rapport a éclairé nos propres prochaines étapes, y compris l’élaboration des autres ressources liées ci-dessous, et il aide également à orienter la voie commune de notre secteur dans ce domaine. Consultez le résumé du rapport ou accédez au rapport complet ci-dessous.
Nous avons également financé deux projets visant à faire progresser les soins intégrés en matière de soins liés à la santé mentale, à l’usage de substances et aux dépendances pour les jeunes ontarien.ne.s grâce à notre dernier cycle de subventions d’impact, offert en partenariat avec Recherche en santé mentale Canada. Découvrez nos subventions d’impact et les projets sélectionnés.
Les effets de l’utilisation des écrans sur la santé mentale des enfants et des adolescents pendant la pandémie |
L’utilisation excessive des écrans peut avoir des répercussions sur la santé mentale et physique. Beaucoup d’enfants et de jeunes dépassaient déjà le temps d’écran indiqué dans les lignes directrices et les recommandations à ce sujet avant la pandémie de la COVID-19, et des études ont démontré que la mise en place des mesures de distanciation sociale n’a fait qu’accroître le temps passé devant un écran. Ce résumé des données probantes compile les plus récentes recherches sur les effets de l’utilisation des écrans sur la santé mentale et met en évidence les façons de gérer le temps passé devant des écrans pour en réduire les effets négatifs. |
Dissiper la fumée : Éclairer les conversations à propos du cannabis |
Avant la légalisation du cannabis à des fins non médicales en 2018, nous avions demandé aux prestataires de services en matière de santé mentale et de lutte contre les dépendances destinées aux enfants et aux jeunes de nous faire part de leurs expériences etles a invités à poser des questions sur la façon d’aborder la consommation de substances. Ces questions ont contribué à l’élaboration d’un document sur les données probanteset d’une ressource d’apprentissage avec Dépendances et santé mentale d’Ontarioen 2019. Ces ressources examinent les liens entre la santé mentale et la consommation de substances, en particulier la consommation de cannabis chez les jeunes de moins de 25 ans. Consultez le document Dissiper la fumée : éclairer les conversations à propos du cannabis |